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Afghanistan. Retour dans la vallée de l'enfer
- par Sonicfrance
le 09/08/2009 @ 21:53 Article  Publié le 09/08/2009 07:45 | Recueilli par Sabine Bernède Afghanistan. Retour dans la vallée de l'enfer L'adjudant Gaëtan Evrard, au premier plan, et son radio, Alexis Taani, tué au cours de la mission. Photo DR.Ancien du 8e RPIMa, Frédéric Pons est devenu journaliste spécialiste des questions de défense. Il vient de publier une enquête sur les conditions de la mort des soldats de Castres en Afghanistan. Son livre, «Opérations extérieures», est paru aux Presses de la Cité. La Dépêche du Dimanche : L'Afghanistan, ce n'est pas du maintien de la paix? Frédéric PONS : Non. L'épisode dramatique du mois d'août 2008 a marqué le retour de la guerre à haute intensité pour les troupes françaises. On a vraiment tourné la page des opérations de maintien de la paix. Il y a eu 29 morts de soldats français en Afghanistan, dont 10 dans cette journée du 18 août 2008. Depuis la guerre d'Algérie, nous n'avions connu pareille hécatombe. Je me suis posé des questions sur ce qui s'était passé en Afghanistan. J'ai retrouvé des rescapés, j'ai interrogé les familles de ces jeunes soldats, j'ai consulté des rapports officiels et j'ai essayé d'établir rigoureusement les faits. DDD : Les soldats étaient-ils suffisamment entraînés? F. P. : Oui. Ces soldats étaient très jeunes, mais ils avaient été bien entraînés. Ils se sont battus comme des lions dans des conditions épouvantables. Ils sont tombés dans une embuscade, parfaitement préparée. Les talibans voulaient anéantir la section du 8e RPIMa. Ils étaient cinq fois plus nombreux que les soldats français, ils avaient un stock de munitions impressionnant, ils voulaient faire un massacre. DDD : Comment le 8e RPIMa est-il tombé dans cette embuscade? F. P. : Le secteur de la vallée d'Uzbin, à l'est du pays, était une zone sous la responsabilité des Italiens. Mais ils avaient eu un mort et avaient cessé toute opération de contrôle de la zone, que les talibans avaient réinvestie. Les soldats français sont arrivés, ils ont fait des patrouilles, et ils ont commencé à gêner les talibans qui ont voulu donner un coup d'arrêt à cette reconquête du terrain et des populations par les troupes françaises. Je pense que les chefs ont sous-estimé la capacité de mobilisation des talibans. DDD : Que se passe-t-il ce 18 août 2008? F. P. : La mission de la section Carmin 2, composée de 25 parachutistes de Castres, était d'aller faire une reconnaissance , à partir du village de Sper Kunday par la piste qui mène au col. Les paras quittent le village en début d'après-midi et montent vers le col. Il fait très chaud, 40°. Les soldats marchent, en portant un poids de 30 à 40 kg. A 50 mètres du col, les talibans déclenchent un feu d'enfer. Julien Le Pahun, qui allait fêter ses vingt ans le 20 août, s'effondre le premier, blessé. Pris sous le feu, ses camarades sont dans l'impossibilité d'aller le chercher. Les combats vont durer six à sept heures. Les jeunes soldats cherchent à se mettre à couvert, et ripostent. La section éclate en petits groupes. L'adjudant chef Gaëtan Evrard est blessé. Il rend compte à son chef de compagnie, les renforts partent aussitôt. DDD : Les renforts arrivent au bout de combien de temps? F. P. : Depuis la base de Tora, il faut habituellement deux heures pour rejoindre la zone. Les renforts foncent et sont sur place 1h20 après. Les soldats français vont réussir à redescendre du col, par petits groupes. ils essaient de se protéger derrière des rochers. Ce glacis, c'est comme un terrain de billard pour les snipers talibans... Les paras résistent de manière héroïque. Lorsque l'adjudant Evrard est blessé, le radio Alexis Taani, un Polynésien costaud, à la carrure d'un joueur de rugby, se jette sur lui pour le protéger et meurt sous les balles. L'adjudant Evrard n'oubliera jamais le regard d'Alexis Taani : la fierté d'avoir protégé son adjudant, la douleur des balles qui le transpercent et la mort qui vient dans ses yeux... Alexis Taani avait 20 ans. Lui et ses camarades se sont tous comportés comme de grands professsionnels, ils sont allés sous le feu chercher les blessés. DDD : Etaient-ils suffisamment armés? F. P. : Oui, ils disposaient de 7 ou 8 chargeurs, ce qui est très lourd à porter. Le problème, c'est qu'ils ont manqué de moyens d'appui, mortiers, canons, et d'hélicos. DDD : Pourquoi ces soutiens ont-ils manqué? F. P. : On avait sous estimé la capacité de mobilisation et la force de frappe des talibans. Jusqu'à l'été 2008, il n'y avait pas assez de mortiers, de canons et d'hélicos sur le terrain pour soutenir les troupes. Le constat a été fait, et depuis, les unités ont été renforcées. DDD : Que deviennent les survivants de la vallée de l'enfer? F. P. Les soldats sont revenus choqués, bien sûr. Leurs plaies sont autant physiques que psychologiques. Ils ont vu mourir leurs camarades. Ces jeunes paras sont en convalescence. A Castres, le régiment les protège, avec l'adjudant Evrard qui est devenu un peu leur deuxième père. [Lien Facebook]
Présentation à l'Etendard du 1er RHP
- par Sonicfrance
le 02/08/2009 @ 18:34 | Sources : Cellule communication 1er RHP |
Présentation à l'Etendard du 1er RHP |  |
Date : 17 juillet 2009 La mairie de GER a accueilli vendredi 17 juillet la cérémonie de présentation à l'étendard du 1er RHP des engagés initiaux de la promotion avril 2009 Vendredi 17 juillet 2009, à Ger, a eu lieu la cérémonie de présentation à l’Etendard des jeunes engagés volontaire initiaux, qui furent formés d’avril à juillet 2009, aux ordres du lieutenant FRIZAC.Cette prise d’armes, présidée par le colonel François VILLIAUMEY, chef de corps du 1er régiment de hussards parachutistes, a symbolisé la fin de l’instruction initiale et l’entrée de ces jeunes au sein de la famille des hussards parachutistes. 
Autre symbole, la cérémonie se déroulait au cœur de Ger, la commune qui accueille le 11e escadron, escadron d’instruction du 1er RHP (l’école de Bercheny) commandé par le CNE VENDEVILLE depuis le 2 juillet 2009, et en présence de Mr POUBLAN, 1er adjoint au Maire de Ger. Au cours de son discours, le chef de corps a rappelé aux engagés que l’instant était solennel : « Pour la première fois, vous regarderez cet étendard aux couleurs de la France, brodé de couronnes d’or et portant les noms de batailles où nos anciens se sont illustrés. Cet étendard vous dira la gloire et l’honneur des Bercheny au long des siècles. Il vous dira aussi que la France mérite que quelques-uns de ses enfants veillent sur elle, pour lui garantir la sécurité et la paix (…) cette cérémonie vous permet maintenant de renouveler en toute connaissance de cause votre décision d’accepter les devoirs d’un soldat ». Enfin, ces engagés volontaires ont eu l’honneur et la grande fierté d'être présenté à l'étendard du 1er RHP trois jours seulement après que celui-ci ai rendu les honneurs au président de la république sur l'avenue des Champs-Élysées à Paris. 



| | Sources : Cellule communication 1er RHP |
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[Lien Facebook]
Le TPR en stage commando avec le 1er RHP de Tarbes
- par Sonicfrance
le 02/08/2009 @ 18:32 Publié le 29/07/2009 09:30 | Thierry Jouve. LaDepeche.frLe TPR en stage commando avec le 1er RHP de Tarbes Laurent DardLe stage commando du TPR, organisé par le 1er Régiment de hussards parachutistes (RHP) de Tarbes, du 27 au 31 juillet, au camp de Ger et à Barèges, voilà qui relève de la préparation virile et musclée et d'un parcours du combattant ludique. Entre le « Rambo-rugby » du regretté Jacques Fouroux, entraîneur du XV de France où a évolué Philippe Bérot, le coach tarbais, et les sports de pleine nature en vogue : accrobranche, via ferrata, escalade… « L'ambiance, c'est un peu Fort Boyard sans la pression de l'argent », résume le volontaire Franck Anglade. Le seul, avec Richard Apanui, à se faufiler dans la buse, un passage, comme son nom l'indique, busé, étroit et où coule un filet d'eau. Claustrophobe s'abstenir. Au cœur de la mêlée, le talonneur tarbais a l'habitude d'être confiné. Sur les tyroliennes, le grand jeu des rugbymen tarbais, c'est de secouer le câble pour faire tomber le copain dans l'eau. Et ça marche. Formateur, toutefois, quand le bateau tangue en cours de match. Et lorsqu'il faut jouer des gros bras dans les regroupements. « épais de chez épais »Utile, aussi, le passage d'un filet de barbelés pour le jeu au sol, les rucks, les déblayages. Attention, cependant, à ne pas trop ramper lors des futurs matchs. Le franchissement d'échelles et du mur vertical a permis de travailler les ascenseurs en touche. Thierry Lacrampe, demi de mêlée, a franchi l'obstacle en dernier. « Sur ce type de parcours d'agilité, c'est plus facile pour les petits gabarits que pour les gros ». Mais la géline - le parcours d'audace - voilà qui relève d'un ludique parcours d'accrobranche. Rien à voir avec l'atelier de combats rapprochés, histoire d'affûter l'agressivité des rugbymen. Sur cet atelier, comme le souligne un joueur, « c'est épais de chez épais ». Lutte, fractionné, boxe, initiations aux techniques de combat, « c'est très intense », souligne Franck Anglade. Et d'ajouter : « On nous met dans des situations inhabituelles. Il faut réagir très vite, rester lucide alors que l'on est dans le rouge ». Sur cet atelier, les costauds font la loi. Plusieurs gaillards ont impressionné les adjudants-chefs Loustau et Kuder qui ont dirigé les ateliers habituellement destinés à la préparation des « paras ». Le programme se complète d'un peu de musculation. « ça pique un peu, mais c'est rigolo. Ce type de stage de début de saison permet de resserrer le groupe. Quand on voit la rigueur militaire, on apprécie un peu plus notre situation », confie Richard Apanui. « Pour nous, c'est bien de changer de notre cadre de Trélut et de bénéficier des infrastructures du centre de formation du camp de Ger. On nous propose des activités complémentaires. Les joueurs doivent faire preuve de capacités d'adaptation. Essentielles en match. Outre la condition physique, on travaille aussi la cohésion, la solidarité, la solidité du groupe », confie Philippe Bérot. Et l'après-midi, c'est rugby. Afin de préparer au mieux le premier rendez-vous de la saison : le trophée de Bigorre, le vendredi 14 août, à Auch, contre Colomiers. [Lien Facebook]
Le nouvel impact du CRB
- par Sonicfrance
le 02/08/2009 @ 18:30 Publié le 25/07/2009 04:38 | Maggy V B. LaDepeche.frBarèges. Le nouvel impact du CRB Le commandant de Peyrecave et ses invités. Photo Maggy V B.F. de Peyrecave, commandant du 1er RHP de Tarbes, a profité de la préparation des grandes manœuvres dans le secteur pour faire un crochet à Barèges. Le but de sa visite : expliquer aux communes de la vallée le nouveau rôle du Centre régional de Barèges (CRB) depuis son changement de destination. Sont présents à la réunion des élus de Barèges, Betpouey, Luz, Viella et Sers. Auparavant, l'établissement s'appelait le CEMP et était alors un centre d'entraînement. Depuis quelques années, il est devenu le CRB. Sa vocation : servir, entre autres, de sas de décompression pour les hommes qui reviennent de missions difficiles. « Quand ils venaient à Barèges pour s'entraîner, ils restaient dans le centre et ne pouvaient pas sortir. À présent, le CRB est revenu à sa mission d'origine avec une vocation sociale. L'impact économique est donc beaucoup plus important. » Ainsi, en 1998, quand il a de nouveau ouvert ses portes, le centre a reçu 4.500 nuitées. En 2009, il en est à 14.000 et l'année n'est pas terminée. Des chiffres évocateurs alors que le tourisme en montagne est en baisse. « Nous faisons tout pour être aussi performants que possible, la présence de Thierry Letessier est un énorme atout. En 2009, le CRB a acheté 7.000 forfaits entre les stations de Barèges et Luz et effectué 450.000 € de dépenses, sans compter l'été. Il faut rajouter là-dessus les dépenses personnelles de chacun. Nous offrons un service minimum de manière à encourager les gens à sortir. Les repas de fin de séjour se font au restaurant, à Barèges. Si les hommes sont nombreux, ils vont au Txoko, qui a une grande salle, à Esquièze. Les familles vivent des périodes difficiles en ce moment et des séjours leur sont également destinés. Les élus visitent le centre ; le bâtiment Franska est en pleine réfection. Le rez-de-chaussée reste à terminer. Nous pensons ensuite refaire un étage par an. Les travaux se font en interne mais nous avons aussi recours à des entreprises locales. » Thierry Letessier évoque un impact à plus long terme : « Certains hommes se sont tellement plu ici qu'ils reviennent en vacances dans la vallée avec leurs familles ». [Lien Facebook]
1er RHP : présentés à l'étendard
- par Sonicfrance
le 02/08/2009 @ 18:26 Tarbes. 1er RHP : présentés à l'étendard DDM Cérémonie « en famille » à double titre, vendredi dernier, à Ger. Parce qu'il s'agissait de présenter à l'étendard les engagés volontaires initiaux, formés d'avril à juillet au sein du 11e escadron, sous les ordres du lieutenant Frizac, présentation à l'étendard symbolisant, donc, pour leur entrée officielle de ces jeunes au sein de la famille des hussards parachutistes. Et parce que cette cérémonie se déroulait au cœur de Ger. Ger, commune qui accueille le quartier Dartencet, l'escadron d'instruction, la maison familiale aussi, en quelque sorte. Un rendez-vous au cours duquel le discours du chef de corps, le colonel François Villiaumey, aura su mettre en exergue les valeurs fondamentales du régiment dont ces jeunes sont désormais aussi les dépositaires. Présentation des recrues à l'étendard et lecture du code du soldat, remise de l'insigne régimentaire puis du poignard de tradition de l'amicale au major de la promotion. Un rendez-vous qui, avec l'adieu aux armes de l'adjudant-chef Monceau, aura donc été marqué par l'émotion mais surtout la fierté : celle, pour ces nouveaux hussards, d'être présentés à l'étendard du 1er RHP trois jours seulement après que celui-ci ait rendu les honneurs au président de la République, sur l'avenue des Champs-Élysées à Paris. Photo P.C.  [Lien Facebook] |
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